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Péripéties papillonnantes!
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9 avril 2012

Tu.me.manques.

Tu me manques.  Ça fait longtemps que je me retiens de te le dire et même si on s'est vu y a pas si longtemps, j'avais envie de te dire que tu me manquais.  C'est étrange.  Il vaudrait sans doute mieux que je ne penses plus à toi, que je te sortes de ma tête.  C'est pas encore gagné parce que je m'ennuies de toi.  J'aurais envie que tu dormes à côté de moi.  Je voudrais me blottir contre toi, mettre mon visage dans ton cou.  Ton corps est si conformable et si bien adapté au mien.  Je ne dirais pas que je t'aime, mais je t'aime quand même.  Je t'aime, mais je ne suis pas amoureuse.  Je voudrais que tout soit si naturel comme deux amis qui rient, que le jeu de la séduction n'ait pas lieu d'être, parce que tu me connaîtrerais parfaitement dans toutes mes imperfections et que tu aimerais ces imperfections. J'observe ton corps à la dérobée et il n'est pas parfait, mais si parfait pour moi, pour me faire plaisir, pour me faire jouir, pour me réconforter. Je te trouve si beau.  Je ne saurai jamais si tu me trouves belle, moi.  Je n'ai peut-être pas besoin de le savoir puisque ton corps me parle lui, il me dit que je suis sexy.  Tu me manques.  Je ne t'écrirai pas pour te dire que je veux te voir.  Je ne t'écrirai pas pour te dire que je m'ennuie.  Je ne te téléphonerai pas non plus.  Parce que ça ne donnerait rien.  Parce que tu es ailleurs.  Parce que je devrais aller ailleurs moi aussi.  En ce moment même, je ne sais pas ce que tu fais, je ne sais pas où tu es.  Je t'embrasserais.  Je t'embrasserais partout.  Et je collerais ma peau nue sur la tienne juste pour sentir ta chaleur et te transpercé de la mienne.  Tu me manques.  

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